« Nous cherchons à sensibiliser le public à l’ampleur, à la nature et à l’impact du problème croissant de la cybercriminalité, notamment en Afrique subsaharienne, et à trouver des solutions », a déclaré Tawanda Hondora, responsable de l’État de droit au secrétariat du Commonwealth. Intervenant à l’ouverture de la conférence, Hondora a souligné que le « problème croissant de la cybercriminalité exige des pays qu’ils élaborent des lois, des politiques et des cadres de coopération internationale efficaces ». À cet égard, il a rappelé que le Commonwealth avait fourni une assistance technique à de nombreux pays membres, en particulier en Afrique, « pour les aider à renforcer leurs cadres cybernétiques, y compris leur capacité à dissuader et à enquêter sur la cybercriminalité et à garantir une réparation efficace aux victimes de la cybercriminalité ».
Selon un rapport intitulé « Evaluation 2021 des cybermenaces en Afrique », publié en octobre 2021 par Interpol, la « faiblesse des réseaux et de la sécurité rend les pays africains particulièrement vulnérables » aux « cyberinfractions ». Dans ce continent, le « manque de politiques et de normes en matière de cybersécurité, expose les services en ligne à des risques majeurs », d’après le même document. Les menaces les plus importantes existant en Afrique sont les escroqueries en ligne, l’extorsion numérique, les escroqueries aux faux ordres de virement, les rançongiciels et les botnets (des réseaux de machines infectées sont utilisés pour automatiser des cyberattaques à grande échelle).
Source: dpa.news