Après les médias en novembre dernier, c’est au tour de onze organisations de la société civile vont être outillés sur la justice transitionnelle, la prévention et gestion des conflits. Cet atelier de deux jours qui démarre ce 24 janvier 2022 est initié par l’Association des Victimes, Parents et Amis du 28 septembre (AVIPA) appuyée par OSIWA.

A l’entame de cet atelier, Hadja Asmaou Diallo, présidente de l’AVIPA a rappelé que les violations graves, massives et répétées des droits de l’homme depuis 1958 en Guinée ont fait de nombreuses victimes tout sexe confondus: « des hommes, femmes, jeunes,vieux ont perdu soit la vie ou ont été atteints dans leur chaire ou dans leur âme. Ces victimes sont une partie de nous. Elles ont des familles, des proches donc nous ne devons ni les oublier ni les abandonner…. Le rôle des organisations de la société civile est de contribuer dans la mesure de ses possibilités à l’assistance, à la protection et au soutien des victimes. Cette assistance complète dans la plupart des cas l’appui du gouvernement. Elle contribue également à la promotion et la protection des droits de l’homme dans notre pays. »
Elle invite les OSC à plus d’unité pour protéger les victimes notamment les femmes fréquemment victimes de viol en Guinée.
S’agissant de la collaboration entre les différentes entités sensées protéger les victimes, Souleymane Camara chargé de programme à AVIPA : « on a constaté qu’il a un problème au niveau du référencement mais aussi du domaine multi sectoriel de prise en charge des victimes. Les juges, les avocats, l’Oprogem, les ODDH et la population, personne ne sait quand est ce qu’elle doit intervenir. A ce niveau des formations ont débuté ta une année continuent à être développé auprès de tous ces acteurs ».
Hadjiratou Bah