Il s’agira d’établir pour chaque ressource naturelle, sa localisation, son potentiel commercial, sa qualité et teneur, les chaînes des valeurs existantes, les acteurs impliqués dans l’exploitation, l’utilisation et la commercialisation, et l’inventaire des réserves en ressources, a annoncé le gouvernement congolais. Il a déploré l’absence de certification de ces ressources, la carence d’une vision consensuelle d’aménagement de l’espace national en tenant compte des ressources naturelles stratégiques.
Il a souhaité que la mise à jour de cet annuaire soit périodique, « de manière à prendre en compte le changement intervenu et les résultats des études d’impact territorial afin de mettre à la disposition des utilisateurs des données actualisées ». Forêts, hydrocarbures, or, diamant, cuivre, zinc, manganèse, fer, et cobalt (composant essentiel de batteries pour véhicules électriques) dont elle est le premier producteur au monde, la RDC est l’un des pays les plus riches d’Afrique en termes de ressources naturelles. Avec le fleuve Congo, la RDC est parmi les pays les plus riches en eau d’Afrique. Elle possède un important potentiel hydroélectrique.
La gouvernance minière et des hydrocarbures de la RDC est « faible » selon l’Indice 2021 de gouvernance des ressources naturelles (RGI, en acronyme en anglais) de Institut de gouvernance des ressources naturelles (NRGI). « Le gouvernement de la RDC doit s’assurer que les informations clés sur les activités pétrolières, gazières et minières dans le pays soient disponibles de manière exhaustive et régulière afin que les citoyens sachent comment leurs ressources naturelles sont utilisées », a recommandé le NRGI.
Source: dpa.news