Parmi les spécialités demandées par les détenus hommes, figurent la menuiserie, notamment la menuiserie aluminium très sollicitée sur le marché de l’emploi, ainsi que le bâtiment, la ferronnerie et la mécanique, tandis que les détenues femmes préfèrent la couture, la coiffure et la confection de gâteaux, a indiqué Halima Meziani, directrice de la formation et de l’enseignement professionnels (DFEP) de Blida. « Ayant déjà profité à 700 détenus durant l’année écoulée, ces formations s’étaleront sur six mois », a-t-elle précisé, citée par l’APS.
Pour le détenu dont la peine a expiré avant d’avoir achevé sa formation, il peut rejoindre des centres spécialisés pour terminer son cursus de formation, a-t-elle ajouté. Outre les cours théoriques et pratiques, les enseignants en charge de ce programme de formation assurent aux détenus des séances d’informations sur les différents dispositifs d’accompagnement mis en place par l’État. L’objectif est d’ « orienter les personnes intéressées à investir le monde de l’entrepreneuriat, sur les procédures à suivre, une fois leurs peines purgées, pour créer leurs propres entreprises », a-t-elle souligné.
Source: dpa.news