Lancée en 2020, cette entreprise active dans l’organisation d’évènements culturels, la production audiovisuelle et la communication œuvre à contribuer au développement des cultures urbaines au Sénégal et particulièrement à Kaolack. Elle est spécialisée entre autres dans l’organisation de programmes de formations artistiques destinées aux femmes.
La mise en place du centre de hip hop a été rendue possible grâce à un financement du Fonds de développement des Cultures Urbaines (FDCU), un établissement public qui soutient des projets de régénération régionale, urbaine et/ou rurale, y compris les initiatives communautaires fondées sur les industries culturelles.
« L’objectif de ce centre est de rassembler les jeunes filles et les femmes autour d’initiatives citoyennes, artistiques et culturelles afin de favoriser leur épanouissement socio-économique », a déclaré la directrice de Daaray Jeuf. Elle s’exprimait en marge de la cérémonie d’inauguration du centre, en présence des acteurs des cultures urbaines et des jeunes filles actives dans le mouvement hip hop. « Nous voulons renforcer l’émancipation citoyenne des jeunes filles et femmes de la région de Kaolack et professionnaliser les femmes du secteur hip hop », a-t-elle ajouté, citée par l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Pour aider les jeunes filles et les femmes dans la réalisation de leurs projets, le centre organisera des « ateliers de beatmaking, photo, vidéo, graphisme, danse et communication », ainsi que des « conférences portant essentiellement sur les problèmes des femmes à Kaolack », a-t-elle relevé. « Au sein de la gigantesque communauté hip-hop sénégalaise, les artistes féminines font entendre leur voix de plus en plus fort, avec des morceaux aux paroles engagées et un flow imparable », selon le journal suisse « Le Temps ».
Source: dpa.news