La Force en Attente (FAC) est une force multidisciplinaire composée de militaires, de policiers et de civils issus des États membres de la CEDEAO. Elle met à disposition du personnel pour les missions et opérations de soutien à la paix régionales et continentales.
La formation en question vise à outiller la FAC pour mieux faire face aux nombreux et multiformes défis sécuritaires rencontrés dans la région ouest-africaine, comme l’extrémisme violent traduit par les attaques terroristes, ainsi que les épidémies et les pandémies dont la Covid-19, qui ont rendu plus difficile le déploiement de missions de paix, a indiqué la CEDEAO.
Elle a profité à 25 participants francophones, anglophones et lusophones issus des États membres de la CEDEAO, a-t-on ajouté. Les militaires infirmiers et médecins termineront leur formation par des exercices de simulation qui permettent une confrontation virtuelle avec ce qu’ils seront amenés à mettre en œuvre dans les zones de conflits, a-t-on poursuivi.
La pandémie Covid-19 a clairement démontré l’importance du personnel médical dans les opérations de soutien à la paix pour fournir l’appui nécessaire au personnel des missions, ainsi que pour aider les populations vulnérables dans leurs zones d’opération, a déclaré la cheffe de coopération représentant l’ambassade d’Allemagne, Camilla Gendolla, citée par la CEDEAO.
La formation fait partie du projet « Architecture et opérations de paix et de sécurité de la CEDEAO » (EPSAO, selon l’acronyme anglais), cofinancé par l’Allemagne et mis en œuvre par l’agence allemande de coopération internationale (GIZ). Lancé en octobre 2019 et s’étalant sur quatra ans, ce projet dispose d’un budget total de 20,4 millions d’euros. Il vise principalement à « prévenir et gérer les conflits et les menaces à la sécurité en Afrique de l’Ouest », selon la CEDEAO.
Le projet s’inscrit dans le cadre de la feuille de route 2014 Afrique-UE au titre de laquelle les deux parties se sont engagées à « renforcer la coopération afin de s’attaquer aux causes profondes des conflits, ainsi qu’à des problématiques communes à caractère transversal, telles que le terrorisme et les menaces qui y sont liées, ainsi que la criminalité transnationale organisée ».
Source: dpa.news