Dans ce cadre, Jumia partagera des données anonymes pour aider à cartographier l’emplacement des écoles et la connectivité dans les pays clés de Giga, a indiqué l’Unicef. La capacité de Jumia en matière de science des données offrira à Giga des informations, contribuant ainsi à plaider en faveur d’une augmentation des investissements publics et privés en Afrique, a-t-on ajouté.
« Grâce à l’expertise locale unique de Jumia, nous sommes heureux de soutenir le travail de l’Unicef et de Giga en exploitant les données dans tous nos pays du continent pour permettre aux établissements d’enseignement en Afrique d’avoir accès à Internet », a déclaré la responsable du développement durable du groupe Jumia, Juliet Anammah.
« Les partenariats avec des entreprises africaines comme Jumia aident l’Unicef à adapter son approche aux circonstances locales, ce qui rend notre travail au nom des enfants et des jeunes plus efficace », a indiqué, pour sa part, le Directeur du Bureau de l’innovation de l’Unicef, Thomas Davin.
En Afrique, seulement 26 pour cent des habitants des zones rurales utilisent régulièrement Internet, contre 47 pour cent en milieu urbain, selon l’Union africaine (UA). Dans 37 pays du continent, plus de 50 pour cent de la population ne peuvent pas assumer le coût d’un gigaoctet (Go) de données mobiles par mois, d’après la même source.
Lancée en 2019, l’initiative Giga a comme objectif la fourniture d’une connectivité internet de qualité à toutes les écoles du monde, d’ici 2030. Elle repose sur quatre piliers: cartographier toutes les écoles du monde, financer un appel d’offres commun qui rassemble les besoins en matière de connectivité, connecter toutes les écoles à Internet et faire en sorte que les jeunes acquièrent des compétences numériques dans une perspective d’avenir. Giga contribue au Programme « Connect 2030 » de l’UIT, qui vise notamment à réduire la fracture numérique et à offrir, d’ici à 2030, à tous un accès de manière abordable aux réseaux numériques.