Les lutteurs sénégalais Moussa Faye (66 kg), Gandia Fama (86 kg), Modou Faye (100 kg) et Mouhamed Bousso dit Boy Faye (120 kg) ont dominé respectivement leurs homologues nigériens Aliyimou Mahamadou, Abubacar Manaman, Aibi Haddad et Kadri Abdou, a ajouté l’APS, précisant qu’il s’agit de la huitième consécration du Sénégal dans ce tournoi. Les lutteurs du Nigeria ont remporté la troisième place en dominant 5-0 les lutteurs du Burkina Faso.
Initialement prévue en 2020, la 9ème édition n’a pas pu avoir lieu l’année dernière, en raison de la pandémie de la Covid-19. Le TOLAC met en jeu cinq trophées individuels et un trophée pour le champion par équipe. Environ 60 lutteurs issus de dix pays sur les 15 États membres de la CEDEAO ont participé à ce tournoi, organisé par le Centre de développement de la jeunesse et des sports (CDJS) de la CEDEAO.
La compétition a pour ambition de « promouvoir l’intégration et le développement régionaux par le sport », et « d’élever la lutte africaine sur la scène sportive mondiale et de rendre sa pratique largement internationale », a affirmé la CEDEAO. Le codage et la normalisation des règles et règlements techniques du TOLAC et le partenariat avec les fédérations sportives de la région ont joué un rôle clé dans l’engouement que suscite, de plus en plus, ce sport au sein de la communauté, a-t-on relevé.
Le CDJS œuvre à promouvoir la pratique de ce sport dans l’espace CEDEAO et de lui conférer, à terme, une reconnaissance universelle par son inscription aux Jeux Olympiques (JO). À cet égard, il a conçu un programme pour développer la pratique de la lutte traditionnelle africaine. Ce programme porte sur l’organisation des compétitions, la formation des arbitres, des entraîneurs et les supports didactiques, le renforcement des capacités des fédérations nationales et enfin la mise en place des infrastructures sportives.
source: dpa.news