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Cet atelier de trois jours est initié par l’Organisation Guinéenne de défense des Droits de l’Homme et du Citoyen (OGDH) en partenariat avec Avocats Sans Frontières (France) et l’ambassade de France en Guinée. Il vise à vulgariser les études menées sur le cadre juridique et institutionnel des droits de femmes en Guinée ainsi que la promotion du respect et la protection des femmes contre toute forme de violences basées sur le genre.
À l’issue de ces trois jours d’échange, Alseny sall chargé de communication de l’OGDH a au nom du président de cette structure, exhorté les participants à s’approprier de cet outil pour une meilleure communication: « Nous sommes très satisfaits de la prestation de nos animateurs mais aussi de l’intérêt que vous participants avez accordé à l’atelier. Pour nous, l’objectif c’est de relancer les débats dans les radios, dans vos prestations artistiques. Nous vous exhortons à vous approprier du contenu du rapport afin de le vulgariser à la population. Aujourd’hui chacun des participants a cette vision générale du cadre juridique institutionnel de protections des droits de femmes. Donc il nous appartient à tous de travailler pour donner corps à ce cadre en Guinée ».
Saisissant cette main tendue,
Mariam camara porte-parole des participants a exprimé leur volonté de s’impliquer dans la vulgarisation des textes juridiques auprès des dirigeants et la communauté pour mettre fin aux violences faites aux femmes: « le but visé par les organisateurs de cette rencontre, c’est de permettre à cette quarantaine de participants et professionnels de la communication de se familiariser davantage à la législation guinéenne ainsi que les traités régionaux relatifs à la protection des droits de femmes auxquels la Guinée est partie. Désormais nous sommes outillés, nous sommes capables de mener les débats, faire des reportages, réaliser des interviews de qualité et autres prestations artistiques sur la protection et la promotion des droits de femmes en Guinée. Nous sommes désormais capable de sensibiliser les décideurs et les communautés sur les conséquences des violences faites aux femmes et les filles. Par ailleurs l’ensemble des représentants des médias de services publics et privés sans oublier les communicants et les artistes envisagent désormais de se mettre en réseau et de travailler en synergie afin de mieux informer la population sur les droits de femmes en Guinée. Ce qui se fera à travers les articles, reportages et autre productions médiatique et artistiques qui vont dénoncer les violences basées sur le genre, sans oublier de mettre les reliefs aux actes posés pour améliorer les conditions de vies des femmes »
Aboubacar Moussa Camara