Cette stratégie « est élaborée selon un processus participatif » et « s’appuie sur la consultation régulière » des États membres, des autres institutions régionales telles que le Comité inter-État de lutte contre la sécheresse au Sahel » (CILSS) ou l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), et des acteurs de la société civile et du secteur privé, a-t-on indiqué de même source.
S’appuyant sur les politiques existantes, cette stratégie déclinera – qu’il s’agisse d’adaptation aux impacts des changements climatiques ou d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre – des objectifs à horizon 2030 et 2050 et un plan d’action dans les secteurs prioritaires de la région en termes de développement, comme le secteur de l’agriculture, l’énergie, la foresterie, l’eau, ou encore les transports et infrastructures. Elle contribuera à renforcer la résilience de la région face aux impacts des changements climatiques, notamment à travers le soutien à la mise en œuvre des engagements pris par les États membres au titre de l’Accord de Paris, a-t-on indiqué.
« Les changements climatiques impactent très fortement la région ouest-africaine. Agir sur le climat de manière coordonnée et ambitieuse revient en premier lieu à protéger les populations et améliorer les conditions de vie dans la région dans des conditions climatiques qui évoluent », a souligné Jean Claude Kassi Brou, président de la Commission de la CEDEAO. « Cela constitue aussi une opportunité pour bâtir un développement bas-carbone et une économie innovante », a-t-il dit.
source: dpa.news