Le projet en question est mis en œuvre par l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ), en partenariat avec le ministère tunisien de l’Environnement. La formation a pour objectif de créer une dynamique d’échange et de partenariat, et de renforcer les capacités des acteurs locaux en matière d’ACC, ainsi que l’impact de leurs initiatives dans ce domaine, a indiqué la GIZ.
Il s’agit aussi de permettre aux participants de construire, de mieux concevoir, de développer et de maintenir actif leur réseau de partenaires en matière d’ACC, a-t-on ajouté de même source. En fin de la formation, les participants ont créé leur propre réseau de partenaires et ont été outillés pour utiliser la dynamique du réseau dans la mise en œuvre des actions d’ACC telles que des actions de plaidoyer et autres.
Ce réseau va leur permettre de renforcer les actions de sensibilisation et d’ACC, de manière collaborative et plus efficace ainsi que le partage des expériences et des leçons apprises en matière d’ACC. Les effets du changement climatique se font déjà ressentir en Tunisie qui connait des périodes de sécheresse et d’extrême chaleur de plus en plus longues et une plus faible pluviométrie annuelle, selon la GIZ.
Les précipitations prennent désormais souvent la forme de pluies diluviennes qui s’abattent sur le pays. Les populations pauvres et les habitats et espaces naturels sont les premières victimes des effets directs du changement climatique comme l’érosion des sols, la raréfaction des ressources hydriques et la diminution de la production agricole.
L’adaptation au changement climatique dans les secteurs de l’eau, de la protection du littoral, de l’agriculture, des écosystèmes, de la santé et du tourisme est une priorité de la contribution déterminée au niveau national, adoptée en 2015 par la Tunisie dans le cadre de l’Accord de Paris.