ADVERTISEMENT
L’ humanité a célébré ce lundi 11 octobre 2021, la journée internationale des droits de la jeune fille. A cette occasion l’ONG filles et femmes pour la gouvernance et le développement a organisé une conférence de débat à la mairie de Matoto autour du thème « Un leadership pour une égalité de droit «
C’est le Maire Mamadouba Tos Camara qui a présidé cette cérémonie en compagnie de plusieurs cadres de sa juridiction. Cette journée permet aux jeunes filles d’ exposer leurs préoccupations concernant leur éducation et leur protection physique contre toutes les violences basées sur le genre. La présidente de FFGOUD Seny Tonamou est tout d’abord revenue sur quelques statistiques mondiales des filles non scolarisées, avant d’interpeller les nouvelles autorités du pays à s’impliquer davantage: « La journée internationale des droits de la jeune fille prévue le 11 Octobre de chaque année, a été déclarée par les NATIONS UNIS le 19 décembre 2011 dans la résolution 66/170. De ce fait, les filles comme les femmes pour le 08 Mars, font face à des défis, par exemple la violation des droits à l’éducation, leur réduction aux travaux ménagers. Selon l’UNICEF,1/4 âgée de 15 à 19 ans dans le monde ne sont ni employées, ni scolarisées ou formées contre 1/10 chez les garçons. Plus sérieux encore, 12 millions de filles de moins de 18 ans sont précocement mariées et 130 millions ne sont pas scolarisées. Pour cette année 2021, nous profitons pour lancer un appel à l’endroit des nouvelles autorités pour prendre en compte l’éducation des filles Guinéennes/Mères de demain dans le but d’équilibrer le respect des droits entre hommes et femmes pour un développement inclusif et durable »
Consciente du rôle, combien important de la femme et de la jeune fille dans les sociétés, Seny Tonamou rappel au gouvernement Guinéen l’importance que cette couche soit impliquée dans les activités scientifiques, de bonne gouvernance, économiques, sociales, éducatives, culturelles et sportives dans un cadre participatif avec un esprit d’équipe.
C’est dans ce cadre que l’ONG a été créée le 19 Mai 2016. Depuis cette date elle est en train d’encadrer plusieurs jeunes filles de 12 à 20 ans dans le domaine de la formation en Informatique, en Anglais, Sport etc. De nos jours, 30 filles évoluent au sein de l’ONG en collaboration avec les parents. Avec l’arrivé du CNRD elles espèrent que les droits de la jeune fille seront rigoureusement respectés:
» L’éducation, la formation, la sensibilisation, étant les prioritės des filles, nous demandons à Mr le Président du CNRD, Président de la République de Guinée et au nouveau Gouvernement de nous octroyer un centre pour nos activités. Nous pensons qu’investir dans l’éducation des filles c’est investir pour un développement durable, une société éduquée et lutter contre la délinquance juvénile. C’est promouvoir l’émergence d’une société paritaire, équilibrée et
égalitaire en droit et devoir » plaide Siré Sidibé
Le maire de la commune a au nom de la gouverneur de la ville de Conakry réaffirmé son engagement pour le respect des droits des filles et femmes, pour la gouvernance et le développement.
Aboubacar Camara