Côte d’Ivoire : Projet de relance de la production piscicole
Tunis (dpa) – La Côte d’Ivoire, qui ne couvre que 20 pour cent de ses besoins annuels en produits halieutiques via la pêche artisanale, lancera, en octobre prochain, la deuxième phase du « Projet de relance de la production piscicole continentale » (PREPICO 2). Ce projet, qui s’étendra sur la période 2021-2027, sera mis en œuvre dans le Sud et l’Est du pays, à la faveur d’un financement japonais à hauteur de 3,210 milliards de francs CFA (près de 5 millions d’euros).
Le fonds en question a fait l’objet d’un accord signé, le 3 août, entre le ministère ivoirien des Ressources animales et halieutiques et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Le « PREPICO 2 » porte sur le « développement de la chaîne de valeur de la pisciculture dans les zones cibles », a indiqué le bureau de la JICA en Côte d’Ivoire dans un communiqué. À cet égard, il adoptera une « approche orientée vers le marché » pour améliorer les circuits de commercialisation et augmenter le revenu des acteurs de cette chaîne de valeur, a-t-on ajouté de même source.
Outre l’amélioration de la commercialisation du poisson piscicole, le projet vise à renforcer les capacités de gestion des pisciculteurs et la valorisation de leurs produits, a-t-on précisé. L’autre objectif consiste à améliorer les techniques et technologies de production piscicole et à développer l’environnement institutionnel d’investissement pour la pisciculture, a-t-on souligné.
Pour le ministère des Ressources animales et halieutiques, le PREPICO 2 « vient combler le déficit en produits halieutiques de la population ivoirienne, compensé en grande partie par des importations qui sont sources de sortie massive de devises ». La Côte d’Ivoire, qui ne produit que 110.000 tonnes de poisson par an, importe, chaque année, plus de 547.000 tonnes de produits halieutiques pour un montant de près de 311 milliards de francs CFA (474 millions d’euros), a rapporté l’agence ivoirienne de presse (AIP).
La première phase du PREPICO (2016-2019) a permis d’élaborer deux documents : « le Plan d’action nationale de développement de la pisciculture (PANDEP) et les « Directives techniques pour une pisciculture durable », a rappelé la JICA.
Source:dpa. news