La ferme familiale de Mariko s’étale sur 17 hectares. Elle renferme plusieurs activités comme la pisciculture, l’aviculture, l’horticulture, le maraîchage, la bovinerie et l’apiculture.
Tunis (dpa) – Redonner vie à une ferme laissée à l’abandon, c’est un défi que l’Ivoiro-malienne Mariko Kofaré Hawaou Ben Adam, 28 ans, a relevé haut la main. Passionnée par l’agrobusiness, cette diplômée en gestion et création d’entreprises a pris la décision courageuse de reprendre, en 2014, la vieille ferme familiale, située au Mali, pour la développer et l’innover. S’étalant sur une superficie totale de 17 hectares, la ferme de Mariko est une ferme agropastorale qui comprend plusieurs activités comme la pisciculture, l’aviculture, l’horticulture, le maraîchage, la bovinerie et l’apiculture.
« Avant de reprendre cette affaire familiale, j’ai effectué plusieurs stages dans mon domaine, sauf que ma passion pour l’agrobusiness restait toujours là, quelque part dans un coin de ma tête. C’est pour cette raison que j’ai décidé de donner libre cours à cette passion », raconte Mariko dans un entretien accordé à la dpa. Bien qu’elle existe depuis une trentaine d’années, ce n’est qu’en 2017 que la ferme de Mariko devient « officielle », en l’enregistrant auprès de l’Agence pour la Promotion des Investissements.
« Cette aventure n’a pas été de tout repos. Au début, aucune institution ne souhaitait me financer et personne n’a cru en moi, à l’exception de mon père qui m’a apporté tout le soutien financier et moral nécessaire », témoigne la jeune femme. Aujourd’hui, Mariko estime avoir rempli l’ensemble de ses objectifs. Avec son frère et sa mère, ses deux associés, la Malienne ambitionne de se lancer dans la transformation des fruits en jus et de mettre en place des serres agricoles dans l’objectif de produire des produits bio.