Cette académie vise au « renforcement de l’accès des femmes et des hommes, y compris les plus vulnérables, aux services offerts par l’Anader à travers un dispositif d’intervention favorisant l’équité de genre et l’autonomisation des femmes et des jeunes ».
Tunis (dpa) – L’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader), en Côte d’Ivoire, a lancé « Anader Gender Academy », une structure dédiée à l’équité et l’égalité de genre dans les projets mis en œuvre par l’Agence en milieu rural ivoirien. Sise à Bingerville (Sud), l’Académie vise au « renforcement de l’accès des femmes et des hommes, y compris les plus vulnérables, aux services offerts par l’Anader à travers un dispositif d’intervention favorisant l’équité de genre et l’autonomisation des femmes et des jeunes », a fait savoir Sidiki Cissé, directeur général de cette Agence qui assure le conseil et la vulgarisation agricoles en Côte d’Ivoire.
Elle se veut « une plateforme de réflexion, d’échanges et de formation autour des thèmes se rapportant au genre », conformément au Plan stratégique de développement de l’Anader (2019-2024), a-t-il ajouté, cité par des médias. Selon ce plan, le taux des femmes ivoiriennes bénéficiant des services de conseil agricole et rural atteindrait 40 pour cent à l’horizon 2024 contre 8 pour cent seulement en 1998. Par ailleurs, Anader Gender Academy contribuerait à renforcer le leadership de la femme, et plus spécifiquement celles vivant en milieu rural où la pauvreté est plus accentuée avec près de 57 pour cent contre environ 36 pour cent en milieu urbain.
Créée en 1993, l’Anader a pour mission de « contribuer à l’amélioration des conditions de vie du monde rural par la professionnalisation des exploitants et des organisations professionnelles agricoles, en concevant et en mettant en œuvre des outils et approches appropriés, des programmes adaptés pour assurer un développement durable et maîtrisé », a-t-on lu sur son site web. Son capital social est reparti entre l’État ivoirien (35 pour cent) les familles professionnelles agricoles (33 pour cent) et le secteur privé (32 pour cent).