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C’est une initiative de la jeune chambre internationale Conakry Renaissance, à l’intention des femmes coiffeuses du centre d’autonomisation des femmes de Matoto. La formation a commencé ce mercredi 9 décembre 2020 dans la dite commune.
La formation qui s’inscrit dans le cadre de leur projet intitulé » Femme pauvreté zéro » vise à rendre les femmes autonomes dans un développement durable souligne le président de cette organisation EL haj zoubair Diallo: ‹‹ C’est un projet qui vise à rendre l’autonomisation des femmes une réalité. Vous n’êtes pas sans savoir que la réduction de la pauvreté constitue le premier objectif du développement durable et s’inscrit également dans l’objectif qui est l’égalité des genres. Donc nous sommes là pour former ces femmes pour qu’elles sachent entreprendre et qu’elles soient autonomes. Et les beneficiaires sont des filles femmes du centre d’autonomisation des femmes de Matoto (CAF). Elles sont au nombre de 110 qui apprennent dans les domaines de la coiffure et la couture mais nous on a pris l’initiative de former et d’accompagner les filles qui font la coiffure ››
Cette formation permettra à ces femmes de comprendre non seulement la gestion d’un salon de coiffure mais aussi comment tirer profit dans ce métier, a expliqué EL haj Zoubaïr Diallo: ‹‹ La formation porte sur la gestion efficace d’un salon de coiffure parce que dès que les filles vont sortir il faut qu’elles sachent comment gérer un salon. Et également la recherche du financement, tu peut avoir le diplômes mais si tu ne sais pas avoir le financement tu vas toujours rester à la maison. Et nous on ne peut pas avoir tout pour elles mais on va mettre les outils nécessaires a leur disposition pour qu’elles puissent savoir comment trouver le financement. Ces formations sont données en langue nationale parce que la plus part des femmes ne sont pas lettrées. Maintenant la deuxième phase de ce projet vise à équiper un salon de coiffure en faveur de ces filles. Nous sommes en train de mettre des bouchées double malgré qu’on a pas eu l’accompagnement dans ce sens ››
Yero Baïlo Barry, directeur du centre d’autonomisation des femmes de Matoto, a à son tour exhorté ces participantes de tenir bon: ‹‹ Il faudrait qu’elles se concentrent. Il y a une spécialiste en la matière qui a de l’expérience donc c’est le lieu de profiter avec cette formatrice, suivres et accepter les conseils pour booster les obstacles. Il est bien beau de les former mais il faudrait que le suivi soit effectif. Il faut que les autres organisations viennent emboiter les pas de celle là. Nous avons des filles qui ont démissionné, pourquoi? Une fois qu’elles ont acheté leur matériel quand ça s’épuise elles ne peuvent pas renouveler. Vous savez les femmes lorsque elles constatent que leurs camarades les ont dépassé elles préfèrent changer de lieu. Il faut dire, beaucoup de ces femmes viennent de familles pauvres.››
Il demande donc au gouvernement et aux institutions de venir en aide à ces femmes
Aboubacar Moussa Camara
622424187