Ce projet « cherche à renforcer les systèmes et les structures qui autonomisent les femmes au double niveau local et national, en tant que parties prenantes essentielles dans les transitions politiques, la gouvernance, la paix, la sécurité et le développement ».

Tunis (dpa) – Un projet baptisé « Bâtir une approche inclusive de relance post Covid-19, de sortie de crises et de réformes de la gouvernance au Sahel », a été lancé récemment par le Programme des Nations Unies pour le développement(PNUD), la CEDEAO et le Réseau Ouest-Africain pour l’édification de la Paix(WANEP, selon l’acronyme anglais).
Ce projet « cherche à renforcer les systèmes et les structures qui autonomisent les femmes au double niveau local et national en tant que parties prenantes essentielles dans les transitions politiques, la gouvernance, la paix, la sécurité et le développement », dans quatre pays cibles, à savoir : le Mali, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Burkina Faso, a annoncé le PNUD.
Dans ce cadre, le projet soutiendra la création de plateformes de femmes pour contribuer à des transitions politiques inclusives et à des processus de dialogue dans les quatre pays cibles, à la participation des femmes au dialogue politique, à la transition et aux réformes au Mali, à la gouvernance inclusive, aux réponses communautaires dirigées par les femmes face à la pandémie du Covid-19, au développement des capacités de leadership, et aux dialogues entre les générations, a-t-on ajouté.
Le projet vise à assurer une réponse inclusive du genre aux crises politiques et sécuritaires en cours, ainsi qu’à accélérer la mise en œuvre de l’agenda Femmes, Paix et Sécurité au Sahel, comme prévu dans la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies et en conformité avec le programme régional et continental de l’agenda paix et développement.
Le nombre de femmes africaines en leadership politique est faible. Les femmes représentent 22,2 pour cent des parlementaires africains et 23 pour cent des ministres africains. Il n’y a que 13 femmes ministres de la santé, quatre femmes ministres des finances et une femme présidente en exercice, a-t-on rappelé.