L’objectif est d’encourager ces survivantes à dénoncer les agressions physiques ou sexuelles, et obtenir réparation.

Tunis (dpa) – La République démocratique du Congo (RDC) a réactivé, le 3 août 2020, une ligne verte pour la prise en charge, à distance, des survivantes des violences basées sur le genre (VBG). L’information a été rapportée par le « Fonds des Nations unies pour la population » (FNUAP) qui accompagne cette initiative, à la faveur d’un financement de la Banque mondiale (BM). La ligne verte (numéro 122) permet aux survivantes des VBG d’alerter, en temps réel, les instances habilitées pour demander secours et bénéficier, le cas échéant, d’une prise en charge appropriée, a annoncé Béatrice Lomeya, ministre congolaise du Genre, Famille et Enfant, citée par le FNUAP.
La mise en place d’une ligne d’assistance dans la capitale Kinshasa et dans toutes les provinces du pays, constitue une « garantie » pour prévenir des futurs incidents de violence domestique, a affirmé le FNUAP. Selon cet organisme onusien, la violence à l’égard des femmes et des filles (agressions physiques ou sexuelles) est l’une des violations des droits fondamentaux les plus fréquentes dans le monde.
Bien que la violence basée sur le genre mette en péril la santé, la dignité, la sécurité et l’autonomie de ses victimes, elle reste entourée d’une « culture du silence », a-t-on déploré. Le FNUAP est l’un des principaux organismes des Nations unies, chargés de faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et de faire face aux conséquences physiques et émotionnelles de la violence basée sur le genre.