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À quelques jours de la journée internationale des droits des femmes, les guinéennes s’aprêtent différemment à la célébrer. Si pour certaines c’est une occasion pour porter des uniformes et faire la fête, pour d’autres par contre cette journée devrait être consacrée à réfléchir sur la situation socio-politique actuelle mais surtout sur les violences faites aux femmes chaque année.
l’honorable Aïssata Daffé s’indigne par rapport aux violences que les femmes guinéennes subissent tout au long de la journée dans le pays: ‹‹ Je pense que nous ne sommes pas à l’heure où on doit porter des uniformes. Sur 365 jours on a donné qu’une seule journée aux femmes et cette journée nous devons en profiter. Je suis vraiment déçue aujourd’hui avec toute la situation qui se passe dans notre pays , les violences faites aux femmes , nous avons un cas dont la video a fait le tour du monde il s’agit de la femme de Wanindara qui a été utilisé en bouclier par les forces de l’ordre., Il y’a quelques jours on a perdu une femme en état de famille à Hamdallaye par le fait de la crise politique. Il y’a des femmes qui sont en prison à cause de leur oppinion. Aujourd’hui nous devons parler des violences faites aux femmes, nous voyons des femmes qui sont tuées comme le cas d’une de nos compatriotes il ya quelques jours en France. En Guinée aussi il y’a eut des femmes qui tuées par leur mari , certaines ont été violement battues par leur mari. Voici les problèmes qui doivent nous intéresser le 8 mars. Il faut que les femmes soient sécurisées et protégées ››
Pour combattre toutes ces violences cette femme deputée invite toutes les guinéennes à s’unir pour agir ensemble: ‹‹ Il faut que les femmes guinéennes soient solidaires. On dit que nous faisons 52% de la population mais à quoi ça nous sert? Les hommes nous utilisent, il faut qu’il y ait une solidarité féminine. Normalement quand cette femme a été trainée par les agents de la sécurité toutes les femmes devraient se lever. Il ne faut pas qu’on tienne compte de l’ethnie ou l’obédience politique. Quand je prend le Sénégal il y’a le COSEF (conseil sénégalais des femmes) qui a permis aux femmes qu’il y ait une synergie entre les politiques et les sociétés civiles pour défendre les interêts des femmes. Chez nous on est incapable de nous mettre ensemble pour créer le conseil guinéen des femmes.››
Aboubacar Moussa camara
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