Une trentaine de journalistes ont débuté une formation sur les risques de communication en période d’urgence sanitaire. Cet atelier est organisé par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire « ANSS ». Au cours de la formation plusieurs questions vont être débattues pour mieux outiller ces hommes de médias.
Ils sont des professionnels de médias et de la communication qui suivent cette formation en communication de risques en période d’urgence sanitaire. Une formation qui va permettre aux hommes de médias d’appréhender les techniques basées sur les risques liés à d’éventuelles crises sanitaires. En terme de communication de risque, les journalistes ont un rôle prépondérant.
La communication de risque, obéit à plusieurs critères, ce qui implique qu’il faut une certaine maîtrise des outils et des principes. << Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet « Perpline » qui vise, à renforcer la capacité des services d’application de la loi aux futures épidémies en Guinée, c’est à dire le ministère de la sécurité et de la protection civile, et le ministère de la défense à être plus apte pour la riposte d’urgence sanitaire. Ce projet est la conséquence de la maladie à virus Ebola. A l’arrivée de cette maladie on s’est rendu compte qu’on était pas prêt, tant sur le plan de la riposte que sur le plan de la communication. Il y avait beaucoup surtout sur le plan sanitaire.>> indique Guy COUMBASSA, senior communication de l’OIM.
Après le constat de plusieurs défaillances sur tous les plans, en Guinée, les évoluant dans le secteur de la santé entendent continuer les actions,pour réagir contre toute épidémie qui se présente dans le pays.
<< Comme vous le savez, la Guinée a fait face ces dernières années, à plusieurs épidémies, comme le choléra, la rougeole, la fièvre jaune pour ne citer que celles-ci. Mais la plus grave crise sanitaire, qu’on a connu à travers le pays, a été la maladie à virus Ebola entre 2014 et 2016. Il n’est de secret pour personne le rôle qu’a joué les hommes de médias et les services d’application de la loi, dans la lutte contre cette maladie qui, malheureusement est la plus meurtrière dans le monde. Il n’en demeure pas moins de reconnaître quelques erreurs de communication dans cette lutte.>> a expliqué Sory 2 KEIRA chef de département communication de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire.
Côté participant, on se réjouit de la tenue de cette formation et les modules développés par les formateurs. « A la fin de cet atelier, on s’attend à mieux communiquer en période de crise de santé et j’espère que je pourrai passer des messages concis pour que les communautés appréhendent facilement les risques dans leurs localités. Pour le compte de ce premier jour, en terme de formation je suis plutôt satisfait de la prestation des facilitateurs et les échanges sont riches, ça se passe bien… » affirme Hadiatou BARRY, journaliste santé à la RTG.
Pendant trois jours ces hommes de médias vont échanger sur les stratégies de communication à adopter pour mieux faire face aux éventuelles crises de santé.
Aliou DIALLO Universcience.com