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La journée a permis aux spécialistes de la santé de parler de la drépanocytose pour sa large compréhension par la population et de faire passer des messages de plaidoyers en faveur des personnes atteintes.
Le président de SOS drépano-Guinée docteur Mamadi Dramé, a énuméré les difficultés et les avancées enregistrées depuis la création de la structure. En terme de difficultés, il souligne le manque d’appareil (électrophorèse) pour les tests de confirmation. Seulement deux à trois structures privées de la place en dispose compte tenu de son coût a _t’_il expliqué. Mais il est confiant quant-à l’obtention de cet appareil dans son centre dans un bref délai grâce à l’appui des partenaires.
Fatoumata Bah et Thierno Saliou Keïta 38 ans sont tous drépanocytaires. Pour eux, avoir cette maladie ne signifie pas une fatalité. Les drépanocytaires, ont salué l’effort des parents qui se battent pour leur bien être. Cependant ils encouragent le test pré nuptial pour éviter la propagation.
Naby Moussa Baldé représentant du ministre de la santé, a rappelé les statistiques nationales et mondiales <<Au niveau national, les statistiques montrent que 30% des compatriotes sont porteurs d’une anomalie d’hémoglobine parmi lesquels, 12% porteurs de l’anomalie AS et 2,9% porteurs de forme majeur dont celle SS. Au niveau mondial, plus de 50 millions de personnes sont porteuses de trait drépanocytaire et la grande majorité en Afrique Subsaharienne. Plus de 300 bébés naissent par an de la forme grave>>. Il précise également que le combat contre la drépanocytose est une des priorités du département de la santé qui envisage de mettre en place un programme national de lutte contre cette maladie.
Pour le représentant de la première Dame, l’occasion est belle pour demander une plus grande implication de tous les acteurs dans la lutte contre la drépanocytose et la prise en charge des patients. Il ajoute aussi que cette journée a permit d’en savoir plus sur la maladie. C’est pourquoi d’ailleurs la fondation PROSMI s’engage à vulgariser les informations reçues, faire un plaidoyer pour qu’il y ait une loi permettant de prendre à bras le corps la prise en charge de la drépanocytose et que le test pré nuptial soit systématique pour que désormais, les enfants qui naîtrons soient pris en charge.
Maïmouna Bangoura