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En plus d’être douanière, Fatim Bangoura s’adonne depuis trois ans à
l’agriculture et à la vie associative. A Forécariah, elle a une superficie de quatre hectares où sont exploités l’anacardier et le palmier. Quant à son ONG, elle s’attèle notamment à l’assistance des femmes et enfants démunis.
« Après avoir mûri l’idée de créer une plantation, j’en ai fait part à mon mari. Il m’a demandé si je pouvais m’occuper des deux, la plantation et le service. Je lui ai dit que je veux même faire plus pour préparer ma retraite. Je pense qu’une femme peut faire un peu de tout en dehors du bureau. C’est important si elle ne veut pas vivre à la merci de quelqu’un », explique dame Fatim Bangoura au micro de laguinéenne.info.
Suivant les conseils de son entourage elle s’est donc lancée dans la plantation d’anacardiers et de palmiers à Forecariah. Elle a aussi mis en place une association dénommée Staff Lélé « Aujourd’hui je suis entre mon service, ma plantation et mon association, je gère les trois. J’ai divisé ma plantation de quatre hectares en deux pour y mettre l’anacardier et le palmier. j’ai des travailleurs à Forecariah. Cela fait trois ans depuis que je me suis lancée dans cette activité. Il n’ya pas eut de récolte d’abord mais les plants commencent à donner des fruits ».
Avec son association « Staff Lélé » Fatim Bangoura fait souvent des dons aux orphelins du centre de solidarité, de la grande mosquée Fayçal et aux enfants démunis de Forécariah. »On aide les femmes, les enfants et les orphelins à travers des dons d’habits, de chaussures et parfois de nourriture. Comme je suis à la douane, quand mes partenaires nous envoient des containers je me bat pour les faire sortir et après procéder à la distribution de leur contenu aux ayants droit ».
Pour bien mener ses activités elle a planifié son temps: « les jeudis je suis avec l’association, les samedis et dimanches je suis à la plantation. Les autres jours je me rend à mon service ». Dame Fatim Bangoura invite ses consœurs à plus d’unité et de travail car selon elle il n y’a pas de sot métier.
Maïmouna Bangoura