Le syndicat national des employés de maison en abrégé SYNEM _Guinée combat contre le non respect des droits des travailleurs domestiques. Selon la présidente du réseau Africain des employés de maison, il n’ ya pas un employé de maison qui n’est victime ou entrain de subir une violation ou maltraitance.
Créé en 2011, le syndicat national des employés de maison en abrégé SYNEM _Guinée à pour but de défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs domestiques. C’est pourquoi Asmaou Bah secrétaire générale du dit syndicat et présidente du réseau Africain des employés de maison, met un accent sur le respect des droits de ces personnes, en terme de salaire et de dignité afin qu’elles aient un meilleur traitement au sein des ménages. « Nous voulons que ces travailleurs de l’ombre aient un salaire décent, qu’ils soient reconnus dans tous les ménages et surtout qu’on arrête de les maltraiter par ce qu’ils exercent un travail noble à mon sens ».Elle poursuit en disant qu’il est rare de voir un travailleurs domestiques qui n’a pas été maltraité ou encore victime de violence physique, psychologique alors qu’ils doivent normalement être traités comme tout autre employé en respectant leur temps de travail c est à dire les 8 heures et même bénéficier des privilèges.
Selon la secrétaire générale du SYNEM Guinée et présidente du réseau Africain des employés de maison, à défaut de saisir l’inspection du travail, ces situations sont souvent réglées à l’amiable .Elle affirme qu’en 2013, le dossier d’une femme licenciée arbitrairement à été défendu par l’inspection du travail ce qui l’aurait permis d’être rétabli dans ces droits, depuis l’hors, des cas sont enregistrés mais gérés à l’amiable a-t-elle précisé.
Membre ou pas, les travailleurs domestiques pourraient bénéficier du soutient du SYNEM Guinée lorsque leurs droits sont brimés. Selon elle, 90% des personnes qui exercent ce travail sont les femmes et parmi elles les enfants. C’est pourquoi elle salue la ratification de la convention 189 relative au travail domestique. Une loi qui protège cette couche notamment les femmes et les enfants. Pour les enfants par exemple le SYNEM Guinée demande aux familles des employeurs de les mettre à l’école ou leur faire apprendre un métier. Concernant le salaire, le syndicat exige le Smig et plus que Çà « Pour les salaires nous demandons le minium, le Smig, mais certains employeurs ne respectent pas cela surtout à l’intérieur du pays.C’est les expatriés qui payent le plus souvent au delà du Smig».Les visites au domicile des employeurs seraient mal vu par certains mais les travailleurs domestiques adhérent au mouvement syndical explique Asmaou BBah
Maïmouna Bangoura