Porté par l’université d’Arba Minch, située au sud du pays, ce projet a développé des technologies innovantes pour le traitement et la fermentation de cette plante, aussi appelée « fausse banane ». Les technologies en question ont permis de réduire le temps de traitement de l’ensète de six heures à seulement 20 minutes, ce qui facilite le travail des femmes et augmente la productivité, a indiqué la SIFA.
Cette initiative répond non seulement à la demande d’aliments plus sains, mais favorise également l’indépendance financière des femmes défavorisées actives dans le traitement et la fermentation de l’ensète, a-t-on ajouté.
En Éthiopie, l’ensète est cultivé pour sa racine qui est comestible et qui peut atteindre 40 kilogrammes, avait rapporté le site GEO, ajoutant que les tiges et les racines de la plante peuvent être utilisées pour faire du porridge et du pain. Les scientifiques ont constaté que cette culture pourrait servir de culture tampon pour les périodes de vaches maigres et ainsi renforcer la sécurité alimentaire en Éthiopie et dans d’autres pays africains, a-t-on relevé.
La SIFA est un programme initié par l’Union africaine (UA) en partenariat avec le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) et l’UE. Déployé dans huit pays africains affichant des taux de chômages élevés (Tunisie, Togo, Cameroun, Ghana, Nigeria, Éthiopie, Kenya et Afrique du Sud), ce programme a pour objectif d’y améliorer les perspectives d’emploi de jeunes, de femmes et des personnes vulnérables.
Pour ce faire, il finance des projets de formation de compétences adaptées aux besoins des économies des huit pays ciblés. Il s’agit de projets innovants d’Enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP), mis en œuvre dans le cadre de Partenariats publics privés (PPP) scellés entre des entreprises et des institutions d’EFTP.
Ce programme est mis en œuvre par l’Agence de développement de l’Union africaine (NEPAD) avec l’assistance technique de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ), l’Organisation internationale du travail (OIT) et la Fondation européenne pour la formation (ETF).
source: dpa.news