Le Code vise à remédier à la sous-représentation persistante des femmes dans la sécurité maritime et à renforcer leur rôle dans la résolution des défis complexes auxquels le secteur est confronté, a souligné le KAIPTC.
Il offre des directives « claires » pour accorder la priorité à la participation, à la protection et à l’avancement des femmes dans la gouvernance et la sécurité maritimes. Il s’adresse aux agences gouvernementales, aux organisations régionales et aux parties prenantes du secteur privé.
« Alors que les pays régionaux ont intégré le programme Femmes, paix et sécurité (FPS) de la Résolution 1325 des Nations Unies dans les politiques nationales, les cadres spécifiques traitant de l’inclusion des femmes dans le secteur maritime ont été remarquablement absents », a-t-on ajouté.
La résolution 1325, adoptée en octobre 2000, est le premier document formel et légal issu du Conseil de sécurité qui impose aux différentes parties d’un conflit de respecter le droit des femmes et de soutenir leur participation aux négociations de paix et à la reconstruction post-conflit.
Selon l’ambassadeur danois à Accra, Tom Nørring, ce Code représente une étape cruciale dans la promotion d’une approche équilibrée entre les sexes de la gouvernance et de la sécurité maritimes, ouvrant la voie à un avenir plus inclusif dans le golfe de Guinée.
Le gouvernement du Danemark a soutenu le projet dans le cadre de l’Initiative plus large « Réponses intégrées aux menaces à la sûreté et à la sécurité maritimes dans le Domaine maritime du Golfe de Guinée en Afrique de l’Ouest et du Centre (2021-2025) ».
source: dpa.news