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Très souvent, le beurre de Karité, communement appelé « Sétoulou » en malinké, est vu comme une crème pour la de la peau et les cheveux. Dans le district de Sanana située à 35km de kankan, cette activité est beaucoup prisé par les femmes. La technique d’ extraction traditionnelle, les permet d’ obtenir le beure de Karité qu’ elles revendent pour satisfaire leurs besoins. Fadima Condé, est une des femmes interrogée par notre correspondant régional.
<<Quand nous partons ramasser les noix de Karité en brousse, nous les transportons au village. Une fois arrivée ont les mets dans la marmite pour faire bouillir. Quelques heures après, on n’enlève au feu, et on met au soleil pour que ça se sèche. Quand c’est sèche au soleil, on enlève une de ses peaux, pu on le découpe et met dans le mortier pour piler, après avoir pilé ont le met dans la marmite à nouveau pour faire bouillir avant d’extraire le beure de Karité, c’est un travail assez difficile. Sans courage et détermination on n’ y arrivera pas >>.
Au-delà d’être une crème pour la peau et les cheveux, le beurre de Karité est aussi un remède pour la santé.
<<le beure de Karité peut soigner les maux de tête, tout comme la luxation et l’entorche, si tu veux bien travailler au champs sans sentir la douleur, il faut se masser avec le beurre de Karité, tu masses bien ton dos avant de passer au labour, le « sétoulou » n’est pas une simple crème comme le pense les gens >>. À t’il expliquer.
Ces femmes sont aussi confrontées à des difficultés dans l’exercice de cette activité.
<<On n’a pas de machine d’extraction du beurre de Karité, on n’a aussi un problème d’engin pour transporter nos beurres de Karité une fois transformées, on n’a aucun soutien matériel venant de la part des autorités ou des ONG, nous aimons bien cette activité parceque chez nous, la plupart des femmes partent dans les zones minières, nous avons choisis de faire ça, mais les moyens nous manquent>>. À ajouter.
Pascal Kolié, correspondant régional à kankan.