La BEI contribue au financement d’un entrepôt frigorifique au Kenya
Cette contribution permettra de développer une installation de stockage de produits périssables et pharmaceutiques au Kenya qui servira l’Afrique de l’Est.
La Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé une contribution de 15 millions de dollars au fonds Arch Cold Chain Solutions (ARCH) pour le développement de son installation de stockage de denrées périssables et produits pharmaceutiques au Kenya. La contribution de la BEI s’inscrit dans le financement total du projet qui est de 81 millions de dollars. Ce projet est géré par ARCH qui est un fonds lancé par ARCH Emerging Markets Partners, une société britannique spécialisée dans les marchés émergents.
L’installation d’entreposage frigorifique dans la Zone économique spéciale de Tatu City, à Nairobi, est une installation ultramoderne à température contrôlée et d’une flotte de véhicules pour le stockage et la distribution de ces produits alimentaires périssables et pharmaceutiques. Cette installation, la première de ce type en Afrique en raison de ses services flexibles, des gammes de produits qu’elle peut accueillir et des plages de température, devrait contribuer à la réduction du gaspillage alimentaire et à l’amélioration des normes de sécurité dans la distribution alimentaire en Afrique de l’Est.
L’installation fournit des solutions d’entreposage frigorifique et de contrôle de température à des clients dans les domaines de l’horticulture, de la viande, de la volaille et des fruits de mer, ainsi que de la fabrication de produits alimentaires, des supermarchés, de la restauration rapide, des hôtels et des produits pharmaceutiques. Elle vise à desservir les marchés d’exportation et d’importation de la région d’Afrique de l’Est pour les denrées périssables. Il est prévu de l’étendre à l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et l’Éthiopie. Son système logistique permet de tracer les produits jusqu’à leur destination finale.
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture estime qu’environ 37 pour cent des denrées alimentaires produites en Afrique subsaharienne sont perdues à différents points de la chaîne de valeur.
Source : dpa.news