Le 25 novembre de chaque année, l’humanité célèbre la journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes, Cette journée a été mise à profit par le club des jeunes filles leaders évoluant dans la région administrative de kankan pour dénoncer les violences auxquelles les femmes font face. Estime
Fanta camara, présidente du club des jeunes filles leaders de kankan.
<<Cette journée qui est dédié aux femmes du monde entier pour parler des violences faites aux femmes, les problèmatiques qui freine leurs épanouissement, prouve à suffisance que nous sommes importantes dans la communauté, nous sommes importantes dans le développement de nos différents pays,et que nous avons aussi les droits, et les communautés sont conscientes aussi des violences auxquelles font face les femmes, nous sommes conscientes que les femmes sont parfois victimes des violences sexuelles et physiques dans les familles, mais ne le disent pas publiquement, c’est le moment pour nous d’interpeller ces femmes et les institutions, donc c’est une satisfaction pour moi>>. À faut savoir.
Parlant des cas d’agressions physiques et sexuelles enregistrés au cours de cette année, la présidente du club des jeunes filles leaders précise.
<< à notre niveau, en tant que club des jeunes filles leaders de la région, nous avons reussi a géré 6 cas de viol, 3 cas de mariage précoce, et 3 cas de mutilation génitale dans la région de kankan, la plupart des cas d’agression que nous recevons sont des violences sexuelles, sans parler de ce que les services publics gardent en terme de statistique>>. À expliquer.
Pour finir, elle invite les femmes leaders et toutes les femmes du monde entier, à beaucoup plus s’impliquer dans le processus de développement de leurs pays, car tout ce que l’homme peut faire la femme le pourra.
<<je dirai aux femmes d’arrêter de nous victimiser, de nous minimiser, d’accepter de prendre le devant, d’accepter d’être responsable, d’accepter d’occuper des postes de responsabilité comme les hommes, de montrer aux hommes, tout ce qu’ils peuvent faire, nous sommes capable de le faire et leurs dépasser, il faut que les femmes acceptent de se former, de s’informer, et de savoir réclamer leurs droits, nous pouvons beau sensibiliser et ramener les femmes à la raison, mais si nous même ne prenions pas conscience de nos capacités et tous ce qu’on peut faire pour notre pays, on restera toujours en marge et c’est pas bon, il faut que les femmes osent maintenant, et qu’elles prennent le devant des choses>>.
Contrairement aux années antérieures, le cas des violences sexuelles et physiques faites aux femmes dans la région de kankan, ont diminués suite a des séances de sensibilisation menés par le club des jeunes filles leaders dans plusieurs établissements publics et universités de la région pour amener les femmes à connaître leurs droits et devoirs, mais surtout être présentent dans des instances de prise de décision.
Pascal Kolié, correspondant régional à kankan