GIZ Nigeria : Partenariat pour promouvoir les exportations de cajou
L’objectif est de repositionner le Nigeria en tant qu’exportateur d’une large gamme de produits de noix de cajou à valeur ajoutée vers des marchés de niche certifiés au niveau mondial.
La promotion des exportations nigérianes de noix de cajou a fait l’objet d’un mémorandum d’entente (MoU) signé entre le Nigeria et l’agence allemande de coopération internationale (GIZ). Ce MoU a été conclu avec le Conseil nigérian de promotion des exportations (NEPC), un organisme gouvernemental, a indiqué la GIZ.
Il fait partie d’un projet intitulé « Les chaînes de valeur orientées vers le marché pour l’emploi et la croissance dans la région de la CEDEAO » (Move), Commandé par le ministère fédéral allemand de Coopération économique et du développement (BMZ).
Le MoU a pour objectif de repositionner le Nigeria en tant qu’exportateur d’une large gamme de produits de noix de cajou à valeur ajoutée et de qualité supérieure vers des marchés de niche certifiés au niveau mondial, a souligné le NEPC.
Il s’agit, selon la GIZ, de renforcer les capacités des acteurs nigérians sur des sujets techniques liés à la noix de cajou, et ce, en menant des études pour soutenir une prise de décisions politiques éclairées et en améliorant la valeur ajoutée et la compétitivité de la transformation dans les chaînes du cajou et du riz.
Il est également question d’aider le NEPC à adopter davantage d’approches transformatrices en matière de genre et à institutionnaliser les approches innovantes éprouvées dans ce domaine.
Mis en œuvre par la GIZ, le projet Move est déployé dans six pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) : Nigeria, Ghana, Burkina Faso, Sierra Leone, Côte d’Ivoire et Sénégal. Il vise à construire des chaînes de valeur (riz et noix de cajou) résilientes et orientées vers le marché, qui contribuent à la création de revenus et d’emplois dans l’espace de la CEDEAO.
Depuis l’introduction de la noix de cajou en Afrique de l’Ouest comme culture agricole dans les années 1960, la région est devenue le premier producteur et exportateur mondial de cette noix, selon TechnoServe, une ONG internationale à but non lucratif, œuvrant à exploiter le pouvoir du secteur privé pour aider les gens à se sortir définitivement de la pauvreté.
Source : dpa.news