Déployé dans cinq régions à travers le pays (Centre, Plateau Central, Centre-Nord, Centre-Est et Centre-Ouest), ce projet est initié par le « Collectif Andou », un mouvement féministe burkinabé qui lutte contre les violences sexuelle et sexiste. L’idée est de permettre aux bénéficiaires d’accéder à des connaissances et compétences essentielles pour prendre des décisions éclairées pour leur santé sexuelle et reproductive, a indiqué le Collectif.
Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie à une crise sécuritaire majeure causée par des attaques terroristes et d’autres types de criminalité transnationale. Cette situation a engendré à la fois des conflits intercommunautaires, des violations des droits humains et de déplacement massifs de populations aussi bien à l’interne qu’en dehors du pays.
Selon l’ONU, le Burkina compte actuellement environ deux millions de personnes déplacées internes, majoritairement des enfants et des femmes. Les femmes déplacées internes sont exposées à de multiples difficultés, dont un accès difficile ou insuffisant aux services de santé sexuelle et reproductive.