Il a procédé par ailleurs à l’installation du conseil d’administration de l’Institut, composé de treize membres, chargés de développer l’orientation politique et la mise en œuvre de la production et de la fabrication de vaccins au Ghana.
À court terme, pendant deux ans, l’Institut remplira et conditionnera le vaccin contre le Covid-19, le paludisme et la tuberculose. L’objectif dans cinq ans est de fabriquer des vaccins conformes aux normes de l’OMS. À long terme, il s’agit de produire un candidat-vaccin, c’est-à-dire une substance thérapeutique en cours de test en vue de devenir un vaccin.
L’accession du Ghana au statut de pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure signifie que « nous devrons quitter complètement le soutien de l’alliance mondiale pour les vaccins d’ici à 2027 », a indiqué le président ghanéen. En d’autres termes, a-t-il ajouté, le monde « nous mettait en garde contre le fait que nous devions commencer à assumer la responsabilité de nos besoins en vaccins de routine d’ici quatre ans ».
La création de l’Institut national des vaccins a été le fruit d’une collaboration avec des partenaires clés, notamment des entreprises pharmaceutiques du secteur privé, des établissements universitaires et de recherche, la GIZ, l’Union européenne et l’Organisation mondiale de la santé, a précisé la présidence ghanéenne.
En mars 2022, le président ghanéen a annoncé dans son discours sur l’état de la nation devant le Parlement que son pays allait commencer à produire ses propres vaccins Covid-19 en janvier 2024 et qu’un Institut national des vaccins allait être créé.
Source: dpa.news