« Je suis impressionné par les préparatifs du Kenya pour l’Africa Climate Action Summit (…). Nous allons soutenir le Kenya avec nos moyens techniques, mais aussi financiers », a déclaré Scholz. Selon lui, l’organisation de l’ACAS au Kenya « souligne le leadership » de ce pays en matière d’action climatique, et « constitue également une préparation très importante et indispensable pour la COP 28 ».
Pour le chancelier allemand, le Kenya, qui ambitionne de produire 100 pour cent de son électricité à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030, contre plus de 90 pour cent actuellement, est un « champion climatique inspirant ». En effet, ce pays tire son électricité principalement des énergies éolienne, hydraulique, solaire, ainsi que de la géothermie.
« En ce qui concerne les 92 pour cent d’énergie renouvelable dans notre réseau électrique aujourd’hui, il y a une contribution substantielle de la technologie et des investissements allemands », a déclaré, pour sa part, le président kényan Ruto.
Berlin avait promis 45 millions d’euros pour l’expansion de la capacité de la centrale géothermique d’Olkaria, la plus grande en Afrique, portant ainsi le soutien total allemand à ce projet à 215 millions d’euros, a-t-il rappelé. Le chancelier allemand a visité cette centrale située à environ 120 kilomètres au Nord-ouest de la capitale Nairobi.
Selon Ruto, le Kenya veut associer les technologies et les investissements allemands pour produire l’hydrogène vert, l’ammoniac et des engrais à partir d’énergies renouvelables. Par ailleurs, le président a annoncé que son pays va rejoindre, sur invitation de l’Allemagne, le « Club du climat » lancé en 2022 sous la présidence allemande du G7 afin d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord de Paris.
En mars dernier, Scholz a invité Ruto, qui effectuait sa première visite en Allemagne en tant que président du Kenya, à rejoindre ce club ouvert à tous les pays qui souhaitent prendre des mesures ambitieuses pour lutter contre le changement climatique et promouvoir la décarbonation de leurs industries.
En 2022, l’Allemagne et le Kenya ont conclu un partenariat pour le climat et le développement d’un montant de 112 millions d’euros, portant notamment sur le développement des sources d’énergie, des projets dans le domaine de l’électromobilité et une économie de l’hydrogène vert.
Le Kenya est le premier partenaire économique de l’Allemagne en Afrique de l’Est. L’Allemagne a été le premier pays à reconnaître officiellement l’indépendance en 1936 du Kenya, une ancienne colonie britannique.
Source: dpa.news