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Diankana, l’une des communes rurales de Kankan est une localité à vocation agro-pastorale. Dans cette commune rurale des groupes de femmes mènent des activités génératrices de revenus comme le maraîchage et la transformation du lait de vache. Cependant cette quête d’ autonomisation n’est pas sans difficultés. Il s’agit notamment du manque d’espace de négoce.
Elles sont nombreuses ces femmes de Diankana qui évoluent dans la culture maraîchère pour subvenir à leurs besoins. Toutefois leurs tapades sont souvent victimes des bovins par manque de grillages déplore Fatoumata Keita :
<< Aucun des cinq bas-fonds que nous avons ici n’est clôturé. Cette année toutes nos clôtures ont été emportées par la pluie et on nous interdit de couper du bois. Le pire est que ces clôtures en bois ne résistent pas aux animaux domestiques.>>
A cela s’ajoute l’attaque des plants par les nuisibles renchérit Naba Keita, une autre femme de Diankana.
Dans ce district le manque d’un espace de négoce oblige les femmes à exporter leur marchandises sur d’autres marchés souligne Fanta Cissé: << Diankana n’a pas de marché, nous sommes obligées d’ envoyer nos légumes à kankan ou à Siguiri. Il ya aussi le manque de moyens de transport qui nous fatigue beaucoup.>>
Outre me maraîchage, les femmes de Diankana transforment le lait frais en fromage et en jus. Mais l’insuffisance de vaches pour produire en abondance du lait et le manque de courant électrique sont des facteurs qui pourraient pousser les femmes a abandonner cette activité. D’où l’invite de Rokia Kakoro: << Nous gagnons difficilement du lait. Sinon avec du lait frais, nous faisons du fromage et du jus. Nous demandons aux autorités de nous trouver des vaches qui peuvent produire beaucoup de lait mais aussi du courant électrique pour nous permettre de mieux garder nos productions.>>
Pour l’heure, ces dames ont le regard tourné vers les autorités compétentes
Mohamed Sangare