Le Kenya est l’un des trois pays, avec le Ghana et le Malawi, où ce vaccin est déjà utilisé, après le début de l’introduction pilote dans certaines parties du pays en 2019. Le Kenya vise à atteindre l’objectif de l’OMS de réduire d’au moins 90 pour cent les cas de paludisme d’ici à 2030.
« Dans les années à venir, notre objectif est de continuer à étendre la vaccination antipaludique à d’autres régions du pays, au fur et à mesure de la disponibilité du vaccin », a déclaré le responsable du Programme national de vaccination et d’immunisation (NVIP), Lucy Mecca. Depuis septembre 2019, le NVIP a fourni le vaccin antipaludique dans le cadre de la vaccination de routine dans 26 régions à travers huit comtés de l’ouest du Kenya, a ajouté la même source.
L’introduction progressive dans d’autres pays commencera dès la fin de l’année 2023. Une douzaine de pays d’Afrique ont déjà demandé un financement à l’Alliance du Vaccin GAVI pour introduire le vaccin dans leurs programmes de vaccination de routine. L’OMS estime que le vaccin, s’il était déployé à grande échelle, pourrait sauver la vie de 40 000 à 80 000 enfants africains supplémentaires chaque année. En 2021, l’Afrique a enregistré 603 877 décès dus à l’endémie, dont près de 77 pour cent sont des enfants de moins de cinq ans.
Source: dpa.news