Ce programme appuie les femmes dans leur lutte contre les MGF en les formant notamment aux techniques de la communication et de la sensibilisation. Les MGF sont interdites par la loi guinéenne depuis 1985, mais cette pratique est encore courante dans le pays où « la peur de l’exclusion sociale est souvent si forte que les parents ne peuvent pas se résoudre à renoncer à faire exciser leurs filles », a déploré l’UNICEF.
Complications sévères
Les MGF « sont la cause de complications sévères et peuvent même causer la mort », a ajouté l’agence onusienne spécialisée, précisant que « les risques les plus directs sont les hémorragies, les chocs septiques, les infections, la rétention urinaire et des douleurs sévères ». Les filles qui subissent des mutilations génitales féminines « courent plus de risques d’abandonner l’école », a-t-on fait remarquer.
Reconnues au niveau international comme une violation des droits de la personne, les MGF sont une pratique qui consiste à altérer ou léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales, d’après le FNUAP. L’Afrique de l’Ouest et du Centre abrite de nombreux pays dans lesquels les MGF sont toujours particulièrement répandues, avec parfois un taux de prévalence national parmi « les plus élevés du monde », notamment la Guinée, la Sierra Leone, le Mali et la Gambie, selon la même source.
Source: dpa.news