Le projet vise à desservir, d’ici 2030, une population d’environ 175 000 habitants en fonction de l’augmentation prévue de la population, en particulier dans quatre villes de la capitale, à savoir : Batsinda Gisozi, Kagugu, Gacuriro et Nyarutarama, a-t-on poursuivi. En effet, 63 pour cent des ménages de Kigali vivent à moins de 200 mètres d’une source d’eau potable améliorée, selon « La cinquième Enquête intégrée sur les conditions de vie des ménages » (EICV5), publiée fin 2018 par l’Institut National de la Statistique du Rwanda (INSR). D’après le même document, « la majorité des ménages de la province du Sud et de la province de l’Est (les deux plus grandes des cinq provinces que compte le pays, ndlr) vivent toujours à plus de 500 mètres d’une source d’eau potable améliorée ».
Une source d’eau potable améliorée est un point de distribution d’eau qui, par la nature de sa conception, protège l’eau de la contamination externe, en particulier d’origine fécale. L’accès universel aux sources d’eau améliorées non contaminées, accessibles en moins de 30 minutes aller-retour et disponibles en temps voulu est au cœur du sixième objectif de développement durable (ODD 6) de l’ONU. Le gouvernement rwandais vise à atteindre d’ici 2024 un accès universel à une eau potable de qualité, fiable et abordable aux Rwandais.
Source: dpa.news