Il a demandé que l’Allemagne et l’Union européenne (UE) soient plus présentes. « Nous ne devons pas laisser le champ libre aux États autoritaires qui y sont actifs et qui tentent, par leurs investissements, de créer de nouvelles dépendances ». L’Allemagne vient de conclure un partenariat avec l’Union africaine (UA) afin de rendre les systèmes alimentaires plus résistants aux crises. Le ministre a mis l’accent sur le transfert de connaissances qui doivent être transmises à l’Afrique et « pas en premier lieu aux sièges des multinationales, qui veulent bien sûr gagner de l’argent ». Pour éviter de grandes pertes après la récolte, il faut des possibilités de stockage, une logistique et des capacités de transformation qui fonctionnent.
Özdemir a souligné l’objectif convenu au niveau mondial de mettre fin à la faim dans le monde d’ici 2030. « Si l’on ne veut pas que cela reste un vœu pieux, la communauté internationale doit s’engager à faire le nécessaire », a-t-il expliqué. Quelque 70 ministres de l’agriculture du monde entier ainsi que des représentants de plus de dix organisations internationales se sont réunis à l’occasion de la 15e conférence des ministres de l’agriculture à Berlin pour discuter de la manière dont le droit à l’alimentation peut être mis en œuvre dans le monde entier.
Source: dpa.news