Cette coalition consiste en une alliance d’organisations régionales et internationales, de gouvernements et de la communauté Internet locale, engagée à développer l’Internet en Afrique, selon l’ICANN, une organisation internationale à but non lucratif chargée de surveiller l’attribution des adresses IP et des noms de domaine. Elle va, dans un premier temps, agir pour adapter l’Internet en Afrique afin de favoriser l’inclusion numérique et de créer des opportunités pour stimuler la croissance des entreprises et la création de contenus locaux.
Favoriser l’innovation
Elle favorisera, en outre, l’innovation en matière de renforcement des capacités techniques et encouragera l’entrepreneuriat en permettant aux utilisateurs d’accéder à Internet dans leurs propres langues et écritures. « La Coalition constitue un excellent moyen de mettre en place un DNS mieux protégé et une infrastructure Internet plus sûre en Afrique », a indiqué John Omo, le secrétaire général de l’Union africaine des télécommunications (UAT).
Avec une population qui compte 70 pour cent de jeunes de moins de 30 ans, l’Afrique possède l’un des taux de pénétration de l’Internet les plus élevés au monde, a-t-on rappelé. La connectivité à Internet a progressé de 1,2 à 43 pour cent entre 2000 et 2021. L’économie numérique en Afrique pourrait représenter 5,2 pour cent du produit intérieur brut (PIB) du continent à l’horizon 2025, soit un peu plus de 180 milliards de dollars. Ce montant pourrait atteindre 712 milliards de dollars à l’horizon 2050, selon le rapport e-Conomy Africa 2020 de Google et de la Société Financière Internationale (IFC).
Source: dpa.news