Ce partenariat fera face dans la région à des défis à relever dont le manque de prestataires médicaux, des ressources financières limitées et une infrastructure hospitalière « médiocre », notamment une mauvaise connexion Internet et des équipements obsolètes, a ajouté la même source. Siemens Healthineers soutient financièrement les activités de l’organisation RAD-AID dans ces trois pays africains, a-t-on ajouté, « avec de multiples activités potentielles dans d’autres pays à l’avenir ». RAD-AID travaille pour aider à développer la radiologie dans les régions à ressources limitées et soutenir les communautés mal desservies. Elle compte plus de 14 000 volontaires au service de 91 hôpitaux dans plus de 40 pays, dont 14 en Afrique.
Citant le Cameroun, RAD-AID a indiqué que la plupart des centres de ce pays ne disposaient que d’appareils conventionnels. Les scanners et les IRM sont disponibles, mais en quantité limitée. « Il n’y a qu’un radiologue pour 500 000 personnes », a-t-elle précisé. Il existe un manque de professionnels de radiologie dans plus de la moitié des pays du monde, relève-t-elle, « ce qui impacte le diagnostic et le traitement du cancer, des maladies cardiaques, des traumatismes et des complications maternelles et infantiles, et bien plus encore ». À titre d’exemple, l’Association canadienne des radiologistes (CAR) signale qu’en mars 2020, en moyenne, les Canadiens devaient patienter entre 50 et 82 jours pour subir un scanner et 89 jours pour une IRM.
Source: dpa.news