Il s’agit d’un système international développé par ce Bureau suite aux demandes de ses clients souhaitant obtenir un certificat officiel et tierce partie concernant la légalité de leurs bois. Le certificat OLB présente les dispositions à satisfaire concernant le respect des lois en matière de gestion et exploitation des bois, d’emploi et de sécurité des personnes, de respect de l’environnement. Il traite largement des questions de traçabilité des bois au sein de l’entreprise jusqu’à la vente ou une première transformation. Il a une finalité commerciale et constitue un outil de confiance entre le fournisseur et son client, dans le but de préserver ou de conquérir de nouveaux marchés.
Likouala Timber gère 525 000 hectares (ha) de forêts dans deux concessions à Bétou et Missa, au Nord-est du Congo, selon l’ATIBT. Fin 2021, on comptait au Congo environ 3 millions d’ha certifiés gestion durable et un peu plus de 2 millions d’ha certifiés légalité. Les certifications de légalité ont été proposées à partir du début des années 2000 comme un outil permettant d’une part d’offrir aux acheteurs un premier niveau de garantie, et d’autre part de franchir un premier pas pour envisager une certification de gestion forestière durable, a rappelé l’ATIBT.
L’Afrique centrale abrite la forêt du bassin du Congo, deuxième plus grand massif forestier tropical au monde après l’Amazonie en Amérique du Sud. D’une superficie de plus de 240 millions d’hectares, cette forêt est partagée entre six pays de la région : Gabon, Congo, Cameroun, République Centrafricaine, RDC et Guinée-Équatoriale. Depuis des années, la forêt du bassin du Congo est soumise à une déforestation croissante, due à la destruction des forêts pluviales tropicales par défrichage et brûlis. Sur 55 millions d’hectares de concessions forestières en Afrique centrale, 18 pour cent sont vérifiées légales ou certifiées, d’après l’ATIBT.
Source: dpa. news