L’amélioration de la prestation des services de santé essentiels, les progrès en matière de santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile, figurent parmi les facteurs qui ont contribué à prolonger cette espérance de vie en Afrique subsaharienne, a-t-on relevé. L’agence onusienne spécialisée a mis en exergue les avancées dans la lutte contre les maladies infectieuses, grâce à l’intensification rapide des mesures de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme à partir de 2005.
En moyenne, la couverture des services de santé essentiels s’est améliorée pour atteindre 46 pour cent en 2019, contre 24 pour cent en 2000. Les résultats les plus importants ont été obtenus dans la prévention et le traitement des maladies infectieuses. Mais ces résultats « ont été contrebalancés par l’augmentation spectaculaire de l’hypertension, du diabète et d’autres maladies non transmissibles, ainsi que par le manque de services de santé ciblant ces maladies », a-t-on fait remarquer.