Elle permettra, a-t-on ajouté, d’améliorer l’accès au vaccin pour les enfants exposés à un risque élevé de maladie et de décès dus au paludisme, en commençant par le Ghana, le Kenya et le Malawi, les trois pays africains qui ont lancé la phase pilote de l’introduction du vaccin en 2019, pour ensuite s’étendre à d’autres pays éligibles où la maladie est endémique. Depuis sa toute première introduction en 2019, environ 1,3 million d’enfants ont bénéficié de ce vaccin dans les trois pays pilotes d’Afrique, d’après l’OMS.
En octobre 2021, l’OMS a formulé des recommandations concernant l’utilisation à grande échelle du vaccin antipaludique RTS chez les enfants vivant dans des régions où la transmission du paludisme à « Plasmodium falciparum » est de niveau modéré à élevé. Ce vaccin agit de façon « spécifique » contre le « Plasmodium falciparum », qui est le parasite palustre le plus mortel et le plus répandu sur le continent africain. Là où le vaccin a été introduit, on a pu observer une baisse considérable du nombre d’enfants hospitalisés pour cause de paludisme grave, de même qu’une baisse du nombre de décès d’enfants dans la tranche d’âge, visée par le vaccin.
Le paludisme est une maladie infectieuse potentiellement mortelle causée par des parasites que transmettent les piqûres de moustiques anophèles femelles infectées. En 2020, environ 241 millions de cas de paludisme et près de 627 000 décès imputables à cette maladie, ont été enregistrés à travers le monde, selon les estimations de l’OMS. D’après la même source, 95 pour cent de ces cas et 96 pour cent de ces décès ont été recensés en Afrique subsaharienne. Près d’un demi-million d’enfants africains, dont 80 pour cent âgés de moins de cinq ans, sont décédés du paludisme, en 2020, soit un enfant chaque minute, a-t-on déploré.
Source: dpa. news