Il représente un cadre de mise en œuvre dans lequel les quatre organisations peuvent ancrer leurs activités en Afrique, pour guider le travail des États concernés, des partenaires sociaux et des Commissions économiques régionales en matière de migration de main-d’œuvre sur le continent. Quant à AGRIDOM, « Renforcement de la gouvernance de la migration de main-d’œuvre dans les secteurs de l’agriculture et du travail domestique », projet de l’OIM, il vise à optimiser le potentiel de développement des travailleurs migrants dans les secteurs agricole et du travail domestique.
En procédant au lancement, le ministre ivoirien de l’Emploi et de la Protection Sociale, Adama Kamara, a exhorté les parties prenantes « à s’approprier les différentes articulations des actions en cours pour faire de ces projets une réalité en Afrique ». Les deux projets constituent une occasion pour « permettre aux populations vulnérables migrantes, de bénéficier de la couverture sociale robuste, notamment la couverture maladie universelle ainsi que le régime social du travail indépendant », a-t-il ajouté.
Le directeur du Bureau Pays de l’OIT, Frédéric Lapeyre, a pour sa part fait savoir que le projet AGRIDOM va faciliter l’enregistrement des travailleurs migrants vulnérables, domestiques et ceux du secteur agricole, afin qu’ils soient couverts par l’assurance maladie. « La migration de la main-d’œuvre, lorsqu’elle est gérée d’une façon efficace et durable, devient un facteur essentiel dans le développement durable, la croissance économique et la stabilité d’un pays », a confié la cheffe de mission à l’OIM, Marina Schram. Les deux projets sont dédiés à la Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et à la Guinée et sont financés par la Coopération suisse.
source: dpa.news