Les participants ont acquis des connaissances sur la loi camerounaise relative à l’activité semencière, le processus de certification des semences, les conditions de production des semences et les itinéraires techniques de production de différentes semences (soja, manioc, arachide, patate douce, etc.), a indiqué la GIZ. « J’ai appris la réglementation technique officielle pour la production de semences de manioc, le processus de certification des semences et l’importance d’avoir un certificat pour l’activité semencière. J’étais très enthousiaste à l’idée d’expérimenter les bonnes pratiques agricoles », a expliqué Mamma Zainabou Iya, multiplicatrice de semences de manioc, citée par la GIZ.
Les participants ont sollicité l’accompagnement du projet « Accompagnement des mutations du Bassin cotonnier du Cameroun-Programme d’Appui au Développement Rural » (ABC-PADER) dans le processus de l’obtention de leur certificat de l’exercice de l’activité semencière et dans la restructuration de leurs filières. À cet égard, une convention de collaboration relative à la production des semences certifiées a été signée entre les bénéficiaires de la formation et le projet ABC-PADER. Ce projet (septembre 2020- décembre 2024) est cofinancé par l’Allemagne et l’UE à hauteur de 19,4 millions d’euros.
Il vise à améliorer la productivité et la durabilité du coton et des cultures vivrières de rotation, en tenant compte des effets du changement climatique et de l’approche Genre. Il s’agit aussi de créer de l’emploi en milieu rural et augmenter les revenus, promouvoir la bancarisation des transferts financiers en milieu rural et donner la possibilité aux petits producteurs d’avoir accès aux financements.
source: dpa.news