Le système de santé du Togo est en mesure d’identifier et de traiter les nouveaux cas. « Les enfants et leurs familles peuvent désormais vivre sans craindre les graves conséquences de cette maladie évitable », a commenté la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti. Les efforts pour éliminer le trachome au Togo ont commencé en 1989, en le classant parmi les maladies tropicales négligées prioritaires. La principale stratégie d’élimination était le dépistage et le traitement des personnes présentant des complications tardives du trachome.
Le Togo a également investi dans la sensibilisation à l’importance de l’hygiène corporelle dans la lutte contre la maladie. Il a par ailleurs amélioré l’approvisionnement en eau potable et l’accès à de meilleures installations sanitaires. Le trachome touche principalement les enfants. Chez les adultes, les femmes sont jusqu’à quatre fois plus à risque d’être affectées que les hommes en raison de leur contact étroit avec des enfants infectés. À l’échelle mondiale, 136 millions de personnes vivent dans des zones où la maladie est endémique. En Afrique, 116 millions de personnes vivent dans des zones à risque, ce qui représente 85 pour cent de la charge mondiale de trachome.
Source: dpa.news