« Tout le monde sait que l’assurance permet de faire face à certains événements imprévus. Pour porter l’information et la sensibilisation aux bénéficiaires, cela passe forcément par les hommes et femmes de presse », a souligné un responsable au ministère en charge de l’Environnement. Cité par ce département, le responsable a précisé que la phase pilote du PPACI-BF interviendra, durant cinq ans, dans trois communes du pays, où elle entend toucher plus de 20 000 petits exploitants agricoles dont 30 pour cent de femmes. Les cultures concernées sont le maïs, le mil et le sorgho et le sésame, selon des médias locaux.
L’objectif est de renforcer la résilience des petits agriculteurs aux effets néfastes des changements climatiques, en leur donnant une assurance climatique indicielle pour leurs cultures. Cette assurance se fait sur la base des données météorologiques des stations au sol et va permettre aux agriculteurs la possibilité de sécuriser leurs revenus en cas d’inondation ou de sécheresse au cours de la campagne agricole. Le PPACI-BF est cofinancé à hauteur de 3 milliards de francs CFA (plus de 3,5 millions d’euros) par le Fonds pour l’environnement mondial (GEF), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le l’État burkinabè.
Source: dpa.news