Intitulée « Utilisation de l’approche multisectorielle pour mettre fin à la violence basée sur le genre et aux mutilations génitales féminines en Afrique », l’étude a été réalisée par Equality Now, une organisation internationale de défense des droits des femmes, en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) et l’Initiative Spotlight, un partenariat mondial pluriannuel entre l’Union européenne (UE) et l’Organisation des Nations unies (ONU) pour éliminer toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles.
Elle a porté sur 11 pays africains où l’Initiative Spotlight a été mise en œuvre, à savoir : le Burkina Faso, l’Éthiopie, la Guinée, le Kenya, le Libéria, le Mali, le Sénégal, la Sierra Leone, la Somalie, la Tanzanie et l’Ouganda. Sept de ces pays ont criminalisé les MGF dans leurs législations nationales et ont donc alloué des budgets aux programmes de lutte contre les MGF, a-t-on fait remarquer. Il s’agit du Burkina Faso, de l’Éthiopie, de la Guinée, du Kenya, du Sénégal, de la Tanzanie et de l’Ouganda. Le moyen le plus efficace pour la protection des femmes et des filles est de mettre en place une législation contre les MGF, a-t-on recommandé.
Cela contribue à accélérer les efforts d’éradication, offrant un recours et un accès à la justice et garantissant l’allocation de financements adéquats, a-t-on affirmé. Les pays où les taux de prévalence des MGF sont particulièrement élevés, tels que le Libéria, le Mali, la Sierra Leone et la Somalie, n’ont toujours pas promulgué de lois spécifiques interdisant cette pratique néfaste. Reconnues au niveau international comme une violation des droits de la personne, les MGF consistent à altérer ou léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non-médicales. Cette pratique est ancrée dans de nombreux pays africains.
Source: dpa.news