L’idée est de familiariser les participants avec les concepts, les réglementations et les bonnes pratiques en matière de gouvernance des migrations de main-d’œuvre, et d’élaborer une feuille de route en la matière, a indiqué l’ambassade de l’UE à Djibouti. Il s’agit également de contribuer, à moyen et long terme, à l’élaboration d’une politique ou d’une stratégie de migration de travail pour Djibouti avec la collaboration de tous les acteurs clés engagés dans la question de la migration et plus particulièrement de la migration de travail, a-t-on ajouté de même source.
La formation vise aussi, a-t-on poursuivi, à contribuer au processus de mise en place d’une unité chargée de la migration de travail au sein du ministère du Travail et au processus d’élaboration et de mise en œuvre d’une stratégie de communication et de plaidoyer pour améliorer l’effet de la migration sur le développement économique et social de Djibouti. « Djibouti connaît un flux migratoire important. On estime qu’environ 100 000 à 120 000 migrants transitent par Djibouti chaque année », a déclaré Aidan O’Hara, ambassadeur de l’UE à Djibouti et auprès de l’IGAD.
« Nous sommes tous conscients des défis que posent les migrations ici dans la Corne de l’Afrique. Mais la migration représente également une opportunité pour les pays d’origine, de transit et de destination. Il est donc fondamental de soutenir et de renforcer les politiques, et les pratiques de bonne gestion des migrations, y compris les migrations de main-d’œuvre », a-t-il dit dans un discours prononcé à l’occasion de la formation.
Source: dpa.news