« Pour contrôler l’industrie pharmaceutique, il faut avoir les capacités techniques, la matière première et des infrastructures », a ajouté Adesina. « Nous devons avoir la capacité de produire des médicaments, ici, en Afrique, pour assurer la santé de nos populations. On ne peut pas dépendre d’un système de santé qui est concentré hors du continent et laisser la santé de 1,4 milliards de personnes à la générosité des autres », a-t-il soutenu.
Adesina s’exprimait lors d’une visite à l’Institut Pasteur de Dakar(IPD), un centre majeur de recherche biomédicale au Sénégal et son influence s’étend à l’Afrique de l’Ouest et au-delà. L’IPD est l’unique site de production de vaccins agréé par l’OMS en Afrique. « Nous allons soutenir financièrement l’Institut Pasteur de Dakar pour la production de tests rapides, de produits pharmaceutiques et des vaccins contre la Covid-19 », a déclaré Adesina.
L’Afrique qui représente plus de 15 pour cent de la population mondiale ne produit que 1 pour cent des doses de vaccins utilisées sur le continent, soit 12 millions de doses. Le reste (99 pour cent) est importé en devises, selon les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Africa), institution technique spécialisée de l’Union africaine(UA).
Source: dpa.news