Les rencontres entre investisseurs et entrepreneurs, sous la forme de séances de présentation, seront au cœur de l’évènement, ont annoncé les organisateurs. « Blue Invest Africa sera l’occasion de mettre en avant le savoir-faire africain et les compétences locales, les projets d’entreprise et les initiatives », a-t-on indiqué. Il fournira aux participants des opportunités de réseautage, ainsi que de contact direct avec les banques de développement et autres institutions financières. Il s’agit aussi de rencontres avec des entrepreneurs européens et africains pour de futures opportunités commerciales conjointes.
L’évènement sera, d’après les organisateurs, conforme aux principes de la coopération entre l’UE et l’Union africaine (UA), tels qu’ils ont été définis notamment à l’occasion du prochain sommet UE-UA qui aura lieu les 17 et 18 février 2022, à Bruxelles. Ces principes reposent sur la prise en compte des besoins de la population africaine, non seulement en termes de sécurité alimentaire, mais aussi de développement durable et d’opportunités économiques croissantes accessibles à tous, a-t-on relevé.
L’économie bleue est, selon l’UE, un concept très large regroupant les activités et secteurs marins, tant traditionnels comme les pêcheries, qu’émergeants comme la biotechnologie bleue, qu’ils soient dans l’environnement marin (transports, production d’énergie) ou dans les terres (tourisme côtier, ports, aquaculture terrestre).
L’Afrique dispose d’un potentiel maritime important avec 13 millions de kilomètres carrés de zones économiques maritimes. Sur les 54 pays africains, 38 sont des États côtiers et 90 pour cent des importations et exportations du continent transitent par la mer. Selon des experts, un plan durable pour l’économie bleue accélèrera la transformation du continent, créera des emplois, soutiendra les moyens de subsistance et d’autonomisation des communautés, tout en offrant des mesures concrètes de lutte contre le changement climatique.
Source: dpa.news